

When the term was first used in 1956 in a wider post-colonial context by Jacques Stephen Alexis, it was in an attempt to Top of pageġSalman Rushdie’s style of writing is more often than not classified as magic realism, a term used since the 1920s to refer to works which combine realistic depictions with elements of fantasy, supernatural and magic. Cet article propose d’analyser ce matériel littéraire, utilisant la vision du monde hindoue comme point de départ pour étudier les différents aspects de la représentation de la mer chez Rushdie. Les histoires et les rêves qui ont lieu sur cette terre de fiction symbolisent le pouvoir guérisseur de l'imaginaire. Le voyage aux sources et à travers les eaux de la mer qui couvrent la majeure partie de Kahani représente une dimension entièrement différente de la réalité.

Haroun, l ’enfant protagoniste, se déplace du monde de la réalité quotidienne apparente (représentée par la planète Terre) pour aller vers un monde lunaire appelé Kahani. Dans le premier, l ’auteur présente des mondes différents et néanmoins liés, chacun avec une réalité propre.

Cela est vrai aussi pour les deux livres pour enfants de Rushdie, Haroun et la Mer des histoires (1991) et Luka et le feu de la vie (2010). Les protagonistes immergés dans des masses d ’eau, que ce soit dans les Enfants de Minuit (1981) ou Les Versets sataniques (1988), ne sont pas les mêmes lorsqu ’ils en ressortent (s'ils y parviennent). This article proposes an analysis of this literary material using the Hindu worldview as a point of departure and elaborating on the different aspects of Rushdie's representation of the sea.Ĭomme pour d’autres auteurs indiens, l ’eau comme symbole joue un rôle crucial dans plusieurs romans de Salman Rushdie, l ’imagerie aquatique étant enracinée dans une vision du monde hindoue. Stories and dreams occurring in this land of fiction symbolize the healing power of the imaginary. The journey to, and on, the sea waters that cover a large portion of Kahani depicts an entirely different dimension of reality. Haroun, the child protagonist, travels from the world of apparent everyday reality (represented by planet Earth) to a Moon world called Kahani. In the former, the author introduces different worlds that are nevertheless interconnected, each with a reality of its own. This is true also for Rushdie ’s two works for children, Haroun and the Sea of Stories (1991) and Luka and the Fire of Life (2010). Protagonists who find themselves immersed in bodies of water, be it in Midnight’s Children (1981) or The Satanic Verses (1988), are not the same people when they come out of them (if they do). As in works by other Indian writers, water as a symbol plays a crucial role in several novels by Salman Rushdie, the imagery being rooted in the Hindu worldview.
